Référence de la cornemuse galicienne (la gaïta), qu’il a
contribué à faire renaître, virtuose de la flûte, Carlos Núñez est l'un des rares musiciens traditionnels à avoir
atteint le statut de pop star. Il aura suffi d’une journée
au maître de la gaïta pour que son dernier album devienne
disque d'or en Espagne !
A tout juste 13 ans, en 1984, Carlos Núñez est désigné comme
représentant de la Galice pour participer au mythique
Festival celtique de Lorient (Bretagne - France) où son
génie précoce lui vaut d’accompagner en soliste l’Orchestre
symphonique de la ville sur un morceau de Shaun Davey. En
1997 sort son tout premier album, « Brotherhood of the Stars
», coproduit avec Paddy Moloney et Ry Cooder. Il réunit
cinquante invités dont l’espagnole Luz Casal, la portugaise Dulce Pontes, ainsi que des compadres cubains et autres
musiciens andalous, basques ou irlandais. Deux ans plus
tard, Jackson Browne, Dan Ar Braz, le flamenquiste Vicente
Amigo, parmi bien d’autres, justifient le titre du second
album : « Os amores libres ». En 2000, « Mayo Longo » réunit
la crème des musiciens irlandais et Roger Hodgson, ex-Supertramp.
En 2003, « un Galicien en Bretagne » voit le catalan Jordi
rejoindre un équipage breton composé de Dan Ar Braz, Gilles
Servat, Alan Stivell… suivi en 2005 de « Cinema do Mar »
consacré aux musiques de film.
Son périple passe aussi par le cinéma, avec l’enregistrement
aux côtés des Chieftains, légendaire tribu musicale
irlandaise, de la BO du film L'Ile au trésor avec Charlton
Heston et Oliver Reed, ainsi que celle du film Mar Adentro
de Alejandro Amenabar. Il vient de participer, toujours avec
les Chieftains, à la musique du prochain film de Jay Russell
«The Water Horse : Legend of the Deep» (sortie en décembre
prochain). Composée par James Newton Howard -plusieurs fois
nommé aux Oscars-, la musique est en cours d’enregistrement
aux studios d’Abbey Road avec le London Symphony Orchestra.
La chanson du film : interprétée par Sinéad O’Connor,
produite par Daniel Lanois (U2, Bob Dylan).
A l'origine de croisements musicaux ou d’interprétations à
la cornemuse jusqu'alors jugées improbables, de la pop la
plus actuelle à la musique traditionnelle la plus
ancestrale, Carlos Núñez, ce « showman » doué d’un sens
particulièrement festif, dont chaque concert est un
événement, a su créer son propre style, éclectique et
flamboyant. Artisan du renouveau de la musique celtique
ibérique, presque oubliée sous l’étouffoir de la dictature
franquiste, il a su prouver également qu'un instrument
traditionnel peut allègrement franchir les frontières
géographiques et musicales. Il vient de sortir “Melodies from Gedo Senki”, nouvel album exclusivement réservé au
marché japonais.
Formation :
Carlos Núñez : gaïta, flûte à bec, ocarina, low et tine
whistle
Xurxo Núñez : pandeireta, bodhran, batterie, guitare
Pancho Alvarez : Bouzouki, banjo, vielle à roue
Begoña Riobó : violon, chant
Paloma Trigás : violon
Avec le soutien de l'Ambassade d'Espagne, de l'Agence de
Espagnole de Coopération Internationale et de l’Institut Cervantès
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