Présentation générale de Sidi Bou Saïd :
Du nom d’un homme saint, Sidi Bou Saïd est un
village perché sur une falaise qui domine Carthage
et le golfe de Tunis, au bord de la mer. Il fut
construit autour du marabout où repose Sidi Bou
Saïd..
Les maisons, d’une blancheur éclatante, au style
architectural si typique, bordent des ruelles
tortueuses, où se promener le soir est un véritable
plaisir.
L’atmosphère dans laquelle baigne le village,
empreinte de nostalgie et de densité religieuse,
donne au visiteur l’impression de se trouver dans un
lieu où le temps s’est arrêté.
Se reposer un moment dans le Café des Nattes, lieu
symbole de Sidi Bou (comme appellent le village les
habitués de l’endroit), puis monter à la galerie du
Phare, qui offre une vue panoramique exceptionnelle
sur la mer et les environs : cet itinéraire, suivi
par les promeneurs, respecté depuis des temps
immémoriaux, peut se terminer par une soirée au Café
Sidi Chebâane, où le coucher du soleil sur la baie
est le spectacle le plus féerique qu’il soit donné à
un visiteur de contempler à Sidi Bou.
Patrie de la musique, le village accueille le Centre
des musiques arabes et méditerranéennes dans la
demeure de Rodolphe d'Erlanger. Baron anglais qui
est à l'origine de la protection de la ville, il
contribua grandement à la notoriété du site en
revalorisant l'architecture tunisienne
traditionnelle.
Histoire :
Les Carthaginois puis les Romains auraient utilisé
les hauteurs de Sidi Bou Saïd pour y établir une
tour à feu. Une mosaïque de 6 mètres sur 5 prouve
d'ailleurs l'existence ancienne d'une villa romaine.
Au XIe siècle, les hauteurs du village sont choisies
par les Almoravides pour la défense des côtes
nord-est de la Tunisie. Des tours de guets et des
tours à feu y sont construites. Elles donnent
d'ailleurs l'appellation de la colline : Djebel
al-manar (Montagne du phare).Des traces archéologiques repérées sur le versant
nord laissent penser qu'un mur d'enceinte contourne
alors le site.
Au XIIIe siècle, un mystique du nom d'Abou Saïd s'y
installe. Adepte du soufisme, il transforme le
village en centre spirituel.Dès le XVIIe siècle, le charme de ce village séduit
la bourgeoisie tunisoise qui y fait construire des
demeures luxueuses.
Enfin, au XXe siècle, Sidi Bou Saïd attire nombre
d'artistes, musiciens et écrivains, dont
Chateaubriand, Gustave Flaubert, Alphonse de
Lamartine, André Gide, Colette et Simone de
Beauvoir. Michel Foucault y rédige L'Archéologie du
Savoir.
Sources :
http://www.touristic-guide.com/francais/tunis/sidibou.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sidi_Bou_Sa%C3%AFd
Photo : Fabio
Benedetti-Valentini © Azureva.com
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